Pour favoriser l’échange et le partage avec l’ensemble des acteurs et bénéficiaires sur la professionnalisation des formations, l’ANAQ-Sup avec l’appui de l’UNESCO, organise des ateliers itinérants à Dakar, Thiès, Ziguinchor et Saint-Louis.
Le premier atelier a eu lieu le 26 juillet à Thiès, avec la participation des acteurs de des Universités de Thiès et de Bambey, de l’école polytechnique de Thiès, l’ISEP de Thiès et des établissements privés d’enseignement supérieur. En plus des chambres consulaires invitées (Chambre des Métiers et Chambre de Commerce), chaque établissement public avait également convié des professionnels intervenant dans ses formations.
Le deuxième atelier, a eu lieu le lendemain, 27 juillet, à Ziguinchor, à l’hôtel Kadiandoumagne et a réuni des représentants de l’Université Assane Seck, de l’ISM, de l’UCAO, des responsables d’ONG, de la microfinance, des télécommunications, l’ARD, et de l’Hôpital de la Paix de Ziguinchor.
A Thiès, la cérémonie a été présidée par le Secrétaire exécutif de l’ANAQ-Sup, Pr. Papa Gueye, accompagné de M. Massamba Sall Seck, chef de la division des établissements publics.
A Ziguinchor, l’Université Assane Seck a envoyé une forte délégation et toutes les personnes et structures invitées ont répondu présent. La Direction Générale de l’Enseignement Supérieur a été représentée par Pr. Olivier Sagna et Pr. Senghane Mbodji, qui ont présidé la rencontre en compagnie de Pr. Bamol Ali Sow.
Les ateliers étaient organisés sous forme de présentations suivies d’interventions des participants le matin et de panels animés par les professionnels autour de leurs attentes et de leurs contributions pour une meilleure professionnalisation des filières de formation. L’intervention d’étudiants-entrepreneurs ainsi que d’alumni, intégrés présentement dans le monde professionnel, ont souligné l’importance de l’auto-emploi et du réseautage.
Pour ces deux premières rencontres, les conclusions et les recommandations sont pertinentes et peuvent soutenir le développement de la professionnalisation. Il a été retenu en conclusion qu’il est primordial de mettre en place un cadre de concertation nationale, et de nouer un partenariat plus fécond entre le monde académique et le monde socio-professionnel.